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Aux Futurs acquereurs de 205 GTI

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Invité
Voilà quelques petits conseils avant de faire une nouvelle acquisition de Bombinette!!!!!

EXTERIEUR et CARROSSERIE

Corrosion
Les voitures postérieures à 1988 ne rouillent plus, sauf exception (LADA, par exemple). Sur une voiture de plus de 10 ans : examinez bas de caisse, entourages de vitres et toutes les jointures ou les replis de tôle. Méfiance : même sur les voitures récentes, la rouille peut attaquer les tôles à la suite d’un accroc : inspectez les angles inférieurs des portières.

Peinture
Vérifiez le bon état de surface : éclat non terni, brillant bien égal sur tous les panneaux de carrosserie. En lumière rasante, il est plus facile d’évaluer la régularité de l’aspect de surface, ainsi que les éventuelles différences de teinte si certains panneaux de tôle ont été repeints. N’allez jamais voir une voiture de nuit. Eviter aussi les inspections sous lumière artificielle : le néon gomme les défauts. Penchez-vous pour inspecter les flancs : les projections de gravier ont pu provoquer des éclats de peinture.

Chocs / éraflures
Ne sous-estimez pas la dépréciation due à des traces de choc sur une carrosserie. Une simple éraflure sur un panneau de tôle ? C’est tout de suite 1000 F de réparation. Une tôle enfoncée exigeant d’être redressée ? Comptez environ 2000 F. Il s'agit, en tout cas, des barèmes des professionnels lorsque vous leur amenez votre ancienne auto à reprendre.

Pare-chocs
Même examen à faire pour les pare-chocs, exposés aux rayures. Inspectez aussi spoiler avant, becquet arrière, jupes latérales, élargisseurs d’ailes en plastique : s’ils sont fendillés, il faut les remplacer. Pour un coup de peinture, c’est 800 à 1500 F de plus par élément… Attention à l’addition finale sur les versions sportives riches en appendices aérodynamiques.

Joints
Les caoutchoucs de portières (et de hayon), doivent être en bon état et bien fixés. Sinon, risque d’infiltration d’eau ou de bruit aérodynamique.

Coffre
Ouvrez le coffre, si la voiture possède un hayon, assurez-vous du bon état des vérins : suffisamment fermes pour soutenir le hayon en position relevée, et non grippés pour permettre une fermeture rapide. Dans le coffre, traquez toute trace d’humidité en soulevant le tapis de sol.

Jantes
Leurs rebords ne doivent pas présenter de traces de chocs : ils trahissent une habitude de monter sur les trottoirs. Dans ces conditions, la carcasse du pneu peut avoir gardé des déformations dangereuses pour votre sécurité (risque d’éclatement à grande vitesse). Sur les jantes en alu, assurez-vous de surcroît de l’absence d’oxydation (elle forme des auréoles blanchâtres).


Type de pneus
Vérifiez d’abord que la marque des pneus et leur type soit bien le même sur les deux roues d’un même essieu. Ne vous laisser pas “ refiler ” une voiture avec des pneus hiver si cela ne vous a pas été annoncé (ils sont moins performants sur le sec et s’usent plus vite). Vous les reconnaissez à leur appellation “ M+S ” ou leur nom évoquant l’adhérence ou l’hiver (Ultra Grip, Contact, Wintergrip). Attention : jusqu’à la fin des années 80, certains modèles sont chaussés en Michelin TRX, les seuls du marché à avoir adopté un diamètre en millimètre. Ils ne sont pas interchangeables avec des pneus “ ordinaires ”. Ils sont plus difficiles à trouver aujourd’hui sur le marché et surtout, nettement plus chers.

Usure des pneus
Si les sculptures ont une profondeur inférieure à 2 ou 3 mm, les pneus seront à changer (profondeur minimum légale : 1.6 mm). Prévoyez dans ce cas une dépense dans les mois qui suivent votre achat : à inclure dans le prix de la transaction. Si la voiture est équipée de belles jantes en aluminium avec des pneus larges, la dépense peut être lourde (5000 F et plus). Attention aux usures asymétriques, lorsque le pneu est plus usé d’un côté que de l’autre sur la largeur de sa bande de roulement : cela indique un défaut de parallélisme (qui peut être consécutif à un choc).

Accrocs sur pneus
Le flanc des pneus ne doit pas présenter ni déchirure ni hernie : se repère à un renflement ponctuel, que vous pouvez détecter par une irrégularité des stries latérales, sur le flanc du pneu.

Echappement
Avant que la voiture ait roulé (à froid), secouez par son extrémité postérieure la ligne d’échappement : le silencieux arrière doit être solidement fixé, et les secousses que vous imprimez à l’embout ne doivent pas provoquer un bruit de ferraille.


MOTEUR ET MECANIQUE

Huile
Avant de démarrer : soulevez le capot et vérifiez le niveau d’huile. Tirez la jauge, essuyez-la et replongez-la dans son puits. Le niveau indiqué ne doit pas se situer en dessous du repère minimum. Si votre vendeur ne vérifie pas son niveau, l’usure mécanique a de fortes chances d’être accentuée. A vérifier par la même occasion : l’absence de fuite sur les bords du moteur, au niveau de la culasse et du couvre culasse en particulier.

Conduite
Vous achetez à un particulier : laissez-lui d’abord prendre le volant lors du galop d’essai. Sa conduite ménage-t-elle bien la mécanique ? Ne tire-t-il pas trop à froid ? Ne fait-il pas patiner exagérément l’embrayage ?


Mise en route
Le moteur ne doit pas exiger plus de deux coups de démarreur avant de fonctionner. Dès qu’il est en route, retournez-vous pour examiner la teinte de l’échappement : si elle est bleutée, problème de guide de soupapes (un sérieux ennui moteur, obligeant à une réfection coûteuse). Le fonctionnement du moteur au ralenti ne doit pas être exagérément chaotique, même à froid.

Moteur
Prenez le volant. Adoptez d’abord une conduite coulée : le moteur doit tourner avec régularité. Une fois qu’il est monté en température, accélérez franchement : le moteur doit répondre, sans bruit ni vibration particulière. Si vous constatez un fonctionnement anormal, rendez-vous dans un garage, pour faire relever les compressions dans les cylindres. Au passage, lors du démontage des bougies, vous constaterez peut-être qu’elles sont anormalement noires et grasses : signe d’une consommation d’huile excessive, trahissant une usure mécanique avancée (segmentation ou guides de soupapes usés).

Embrayage
Démarrez, serrez le frein à main ; débrayez et enclenchez la 3e et essayez d’avancer : la voiture doit se cabrer et le régime moteur baisser fortement (jusqu’à caler complètement). Arrêtez le test au bout de deux secondes. Si l’embrayage a patiné, le disque est à changer. Au point mort, si la voiture laisse entendre une sorte de ronflement qui disparaît dès que vous embrayez, la butée d’embrayage est à changer. En démarrant de façon un peu sèche, vérifiez le bon mordant de l’embrayage. L’embrayage broute au démarrage ? Problème de disque ou, plus ennuyeux, de volant moteur.

Fumée
Poussez un intermédiaire à fond (2e ou 3e), vérifiez la régularité des accélérations. Laissez retomber le régime jusqu’au ralenti puis ré accélérez. Si une fumée bleue s’échappe (à voir dans le rétro), le moteur consomme trop d’huile : problème de segmentation, moteur à refaire (opération coûteuse). Si la fumée est blanchâtre : surconsommation d’eau (signe d’un joint de culasse claqué, soit 3000 à 7000 F de réparation).

Bruit moteur
Détectez tout bruit qui vous semble anormal, ainsi qu’un éventuel cliquetis (crépitement métallique) à l’accélération : signe de la fatigue du moteur ou de l’allumage déréglé (le cas échéant).

Boîte de vitesses
Les rapports doivent passer sans à-coups ni, surtout craquements : ils indiqueraient une fatigue des synchros. Pas de vitesse qui saute à l’accélération, et manipulation aisée du levier. Détectez d’éventuels bruits de boîte, signe d’une pignonnerie usée ou de roulements de boîte à refaire (dans les deux cas, opération assez coûteuse). Passez bien toutes les vitesses, sans oublier la marche arrière.

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Invité
Direction
Le volant doit être bien droit lorsque vous roulez sur une route rectiligne à 100 km/h. Sinon, c’est l’indice d’un choc dans le train avant. Lâchez le volant trois secondes à 80 km/h en ligne droite sur sole plat : la voiture ne doit pas tirer ni à droite ni à gauche. Le volant doit réagir sans temps de réponse à tout changement de cap. La direction est assistée ? Pas de grognement lors des braquages, ni manque d’assistance lorsque le moteur tourne au ralenti (signe de fatigue de la pompe d’assistance ou de problème sur la crémaillère).

Freins
Donnez un coup de frein appuyé et prolongez à 120 km/h (après avoir vérifié qu’il n’y a personne derrière vous). La voiture doit rester bien en ligne (ne tirer ni à gauche ni à droite). Pas de grincement accentué des freins. Lorsque vous appuyez sur la pédale de frein, il ne doit pas y avoir de bruit d’air ; sinon, manque d’étanchéité sur la réserve d’air du système d’assistance (Mastervac / servofrein à changer).

Amortisseurs
Difficile de détecter le niveau d’usure… une fatigue des amortisseurs accentue le roulis en virage.


Bruits continus en roulant
Ronflement de transmission, grognement de train arrière (voiture à propulsion) : cela révèle une usure de la transmission.

Bruit momentanés en roulant
Des claquements en virage ou sur mauvais revêtements ? Ils peuvent être signe d’amortisseurs mal fixés ou très usés, de train avant faussé, et souvent, de roulement de roue hors d’usage. Sur une traction qui a beaucoup de kilomètres, attention : des claquements à l’avant peuvent révéler des cardans hors d’usage. Des bruits sourds (“ clonks ”) en roulant sur mauvaise route trahissent une usure de silentblocs : des éléments caoutchoucs en tête des amortisseurs ou sur l’extrémité de barres de suspension ou barres antiroulis.

Roue de secours
Elle doit être présente à bord. Sortez-la de son logement pour vous assurer qu’elle n’est pas totalement usée ou ne présente pas, sur sa surface cachée, une déchirure de flanc. Profitez également de cette inspection pour vous assurer de la présence du cric et de la manivelle pour le manier.

L’HABITACLE et LES FONCTIONS ELECTRIQUE

Sièges
Assurez-vous du bon état des revêtements (tissus, velours ou cuir) et de leur couture. Les voitures ayant hébergé un animal domestique sont souvent abîmées. Vérifiez le bon fonctionnement des manettes de réglage des sièges. Sur les modèles 3 portes et les coupés : inspectez la tirette de basculement des dossiers, sur le siège avant droit comme sur le gauche.


Phares / feux
Allumez un à un les feux et assurez-vous de leur bonne marche. Pour les feux arrière, reculez et plaquez la voiture contre un mur, dans un endroit pas trop éclairé : par reflet, et sans quitter la place du conducteur, vous pourrez contrôler le fonctionnement des ampoules.

Témoins
Contrôlez le bon état des voyants d’alerte : lorsque vous mettez le contact, ils doivent tous s’allumer. Un pictogramme dont vous devinez le logo reste éteint ? Son ampoule est peut-être grillée ; ou il est débranché pour masquer un dysfonctionnement mécanique. Soyez vigilant.

Fonctions électriques
Vérifiez, tour à tour, la bonne marche de toutes les fonctions électriques : vitres bien sûr, mais aussi réglage des sièges et des rétroviseurs, sièges chauffants, essuie-glaces (avant et arrière si besoin), lave-glace, sans oublier le bon maniement des comodos. Pour le dégivrage de la lunette arrière, branchez-le et passez votre main sur chaque fil ; au bout de 3 minutes, ils doivent être légèrement chauds. Autre moyen : soufflez votre haleine sur la face antérieure de la lunette : la buée doit se dissiper en priorité près des fils.

Chauffage et aération
Les manettes (ou boutons) commandant l’aération et le chauffage doivent fonctionner sans se coincer et fournir l’effet désiré : ventilation effective sur diverses vitesses de fonctionnement et répartition des flux d’air correspondant aux indications désirées.

Climatisation
Le compresseur s’enclenche-t-il bien ? Moteur tournant au ralenti, appuyez sur la touche “ climatisation ” et mettez la ventilation au moins sur la vitesse 1 : vous constatez que la mise en route du climatiseur à une légère baisse du régime moteur suivie d’une hausse au bout de quelques secondes. Le froid doit arriver aux aérateurs au bout de 10 à 20 secondes. Attention au bond repérage des touches : certains pictogrammes qui n’indiquent que le recyclage d’air sont présentés comme commandes de climatisation par certains vendeurs peu scrupuleux. Soyez vigilants !

Radio
Vérifiez le bon fonctionnement des touches et des fonctions K7 ou CD. La façade amovible n’est-elle pas sujette aux faux contacts ? Si la voiture est équipée d’une commande au volant, sollicitez tour à tour chacune des fonctions. L’antenne est électrique : se manœuvre-t-elle aisément ?


Points suspects : les précautions supplémentaires à prendre

Lieu de rendez-vous
Vous achetez à un particulier qui possède un parking ? Allez d’abord examiner le voiture dans le lieu où elle est ordinairement stationnée. En quittant la place de stationnement, dirigez votre regard vers le sol : il y a des traces d’huile ? Faites-vous en expliquer l’origine par le vendeur.

Carrosserie maquillée
La peinture de l’auto est trop belle vu l’âge de l’auto ? Pourquoi a-t-elle été repeinte ? Est-ce que cela ne dissimule pas une corrosion déjà envahissante ? Pour détecter les surfaces de carrosserie remises à niveau avec du mastic, passez un aimant sur la carrosserie : il ne collera pas au endroits où le mastic abonde.


Voiture réparée après accident
Une voiture peut avoir été gravement accidentée sans que cela porte préjudice. Il faut simplement que le précédent propriétaire vous le signale spontanément et qu’il vous présente les factures de remises en état. Ces factures permettent de cerner l’étendue des réparations et de s’assurer qu’elles ont été faites par un vrai professionnel. Si l’existence d’un choc vous a été cachée, méfiez-vous. Demandez des explications claires. Et tâchez de détecter :
 Débordements de peinture : inspectez les caoutchoucs d’entourage des vitres et des portières : si la peinture déborde, la caisse a été repeinte. Demandez-en la cause ;
 Jours entre les panneaux de carrosserie : ces jours de 2 à 4 mm doivent être réguliers sur toute la bordure de chaque panneau de tôle ;
 Mauvaise ouverture des parties ouvrantes : les coins du capot moteur, des portières, du couvercle de malle (ou du hayon) ne doivent pas frotter lors de la fermeture sur les parties fixes de la carrosserie. Sinon, la caisse est vrillée ;
 Châssis faussé : vérifiez, surtout à l’avant, que l’usure des pneus est bien régulière sur toute la largeur de la bande de roulement. Sinon, c’est le signe d’un parallélisme imparfait, conséquence très vraisemblable d’un choc sur le train avant ou d’une voiture redressée au marbre de manière imparfaite. Les pneus sont absolument neufs ? Attention si vous achetez à un particulier : il les change rarement sans raison ; les précédents présentaient peut-être des signes d’usure suspecte.

Chocs masqués sur les jantes
Méfiez-vous des enjoliveurs tout neufs sur une voiture déjà ancienne : ils peuvent dissimuler de grosses déformations de la bordure de jante, reliquats de chocs contre les trottoirs.

Caravane
La voiture a-t-elle tracté une caravane ? Cela accélère l’usure mécanique et celle de l’embrayage, des amortisseurs, des disques de frein. Le précédent propriétaire a pu ôter le crochet d’attelage pour masquer le passé de “ tractrice ” de son auto : essayez d’en repérer l’existence précédente à une éventuelle découpe en bas du pare-chocs arrière ou à des trous de fixation sur le plancher du coffre : soulevez le tapis du coffre.


Kilométrage falsifié
Toutes les voitures peuvent avoir un compteur falsifié. Une manipulation plus facile à accomplir avec les totaliseurs à chiffres tournants qu’avec ceux à affichage digital. Ces “ rajeunissements ” de voiture s touchent le plus souvent :
• Les modèles anciens réputés solides : Mercedes, Volvo et les grandes berlines diesel en général ;
• Les modèles récents qui ont accumulé un grand nombre de kilomètres. Leur carrosserie présente encore un bel aspect, proche du neuf. Et une diminution du kilométrage se verra moins…
 Soyez attentif à :
• Chiffres décalés sur le totalisateur kilométrique : ils trahissent une manipulation sur les valeurs affichées ;
• Les pneus sont 100% neufs alors que la voiture n’a que 16000 km ? Pourquoi ont-ils été changés si tôt ?
• L’usure des caoutchoucs de pédalier, et du tapis de sol sous les pieds du conducteur doit correspondre au kilométrage annoncé : s’ils apparaissent très râpés alors que le kilométrage est faible, c’est que le kilométrage est supérieur ; s’ils sont totalement neufs alors que la voiture affiche 80000 km, c’est qu’ils ont été remplacés pour dissimuler leur usure avancée ;
• Examinez les griffures sur la peinture sous la poignée de porte conducteur : elles ne doivent pas être surabondantes à 30-50000 km ;
• Sellerie : l’usure des revêtements doit être en accord avec le kilométrage annoncé.
 Précautions : faites-vous toujours donner les factures d’entretien qui attestent de l’évolution du kilométrage dans le temps.

Lavage moteur
Un moteur n’a pas besoin d’être nettoyé pour fonctionner normalement. Souvent, cette toilette a pour seul but de rajeunir l’aspect de la voiture. Un lavage moteur a 3 inconvénients :
 Risque de perturbation des fonctions électriques (allumage, etc…) ;
 Dissimulation d’éventuelles traces d’huile sur les côtés du moteur ;
 Risque d’avoir fait gonfler le disque d’embrayage, en l’imbibant d’humidité (finit par s’assécher en roulant, mais devient momentanément collant).

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